Bonjour
La salive est un miroir de notre état de santé. Elle est simple à prélever et pourrait se substituer aux prises de sang selon des chercheurs toulousains*. Ces chercheurs toulousains sont en train de mettre au point un biocapteur implantable sur une dent, capable de suivre, via la salive, l’équilibre de la glycémie chez des sujets diabétiques. Et peut-être, à l’avenir, d’autres paramètres biologiques. Et si, dans un futur proche, vos dents permettaient de remplacer les bilans sanguins ? Les chercheurs de l’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires de Toulouse pensent que l’analyse de la salive pourrait constituer une alternative intéressante. Ils développent actuellement un dispositif mobile, facilement utilisable, pour permettre aux patients diabétiques de suivre leur taux de glucose. Avec l’espoir de le miniaturiser suffisamment pour l’implanter à demeure dans la cavité buccale. Ce projet de dent connectée pourrait devenir réalité d’ici 2025. Les communications que votre bouche entretient avec l’organisme sont riches et multiples. Elles reposent notamment sur les fonctions de la salive, dont les composants contribuent à la digestion, à l’immunité… Des processus dans lesquels le microbiote buccal, l’un des plus abondants et des plus diversifiés de notre organisme, a un rôle déterminant. Il interagit avec le microbiote intestinal et entretient des liens étroits avec notre santé. Lorsque l’alimentation est durablement déséquilibrée ou que la santé bucco-dentaire est insuffisante, l’équilibre microbien local est perturbé. Des espèces néfastes s’y développent plus facilement, produisent des métabolites et engendrent une réaction inflammatoire qui perturbent l’immunité locale. Ces différents composants peuvent également interagir avec le microbiote intestinal ou passer dans la circulation sanguine, et engendrer de nouvelles anomalies. Non seulement la composition de la salive reflète la santé bucco-dentaire, mais il apparaît aussi de plus en plus clairement qu’elle est le miroir de la santé générale. Bien à vous, Michel |
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